Igor Stravinsky opèra « MAVRA »
27 octobre 2005 GAIDA festival de musique contemporaine  de Vilnius

théâtre dramatique russe

 

Igor Stravinsky « MAVRA » opéra comique en un acte 

 

Directeur de version I Paul Budraitis (Amérique)
Directeur de  versio  II Eglė Mikulionytė (Lituanie)
Chef d’orchestre Vykintas Baltakas (Allemagne)
Chanteurs Vilma Mončytė (Paracha), Jovita Vaškevičiūtė (Maman)
Skaidra Jančaitė (voisin), Mindaugas Zimkus (Vasily-Mavra)
  Orchestre de festival « GAIDA »

 

 

,,…Le secret du mystérieux petit opéra « Mavra » a été cloné et ses deux versions ont été construites. J’aurais eu assez de la première. La fenêtre suspendue dans la scène symbolise le fait que tout se passe dans la maison, mais pourquoi l’arbre d’automne pousse-t-il encore là-bas? Les interprètes sont enveloppés dans un matériau brillant comme des boules magnifiques: rouge, vert, violet. La bulle rouge marche une pelote de fils blancs – oh, ce premier air …

…Puis le rouge efface le violet, le violet secoue le vert. Un pur recul de carmin, et rien d’autre, rien n’est nécessaire. La musique de Stravinsky est ironiquement répétitive, elle est douce et élégante, à l’image du duo de la douce Cupidon. L’intrigue d’opéra est effrayant  – sur l’habillage d’une femme des vêtements pour les bien-aimés – peut-être vraiment pertinents en temps de transhumance. La finale révèle également non seulement les amoureux des travestis, mais également de grandes bulles – des sauts de la tête recouverts d’une barre oblique, laissant apparaître leurs cheveux sous le fil. Comme l’a écrit Edička Limonov, « il existe de très nombreux prétendants ». Ensuite, j’entends aussi la version clonée de Mavra – cette fois, elle est plus fidèle à l’histoire des gangsters, en jetant un coup d’œil à la toilette en porcelaine enveloppée. Mais, oh, et encore ces premiers accords … Et quand, après le concert, le public chante dans la rue en chantant « Paracha », il ne reste plus qu’à le rejoindre. …  »